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Santé, le trésor menacé
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Les facs de médecine les plus indépendantes vis-à-vis de l’industrie pharmaceutique
La transparence est une course de fond- Loi "sunshine" : quatre ans et toujours pas appliquée
Dépistage organisé du cancer du sein
Un dépistage inadapté au génie évolutif de la maladie, condamné à l’inefficacité.- Démystifier le diagnostic précoce par la mammographie
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Articles publiés dans cette rubrique
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Effets indésirables mortels et cancers induits par radiothérapie des cancers du sein surdiagnostiqués en FrancePublié le mardi 24 février 2015
Preventing Overdiagnosis a proposé en septembre dernier au centre de l’Evidence-Based Medicine du département des sciences de la santé en soins primaires de l’Université d’Oxford, sa deuxième édition de réflexion trasndisciplinaire sur la prévention des surdiagnostics, l’objet étant de tout faire pour que reculent les risques désormais connus de la surmédicalisation dont le dépistage organisé du cancer du sein est une composante (“Winding back the harms of too much medicine”).
C’est (…) -
Nous sommes déprescripteursPublié le mercredi 18 février 2015
Ce terme de déprescription évoque de facto la surprescription et donc la surmédicamentation (et en filigrane la surmédicalisation).
La surprescription dit que nous ne soignons pas de façon appropriée (effets indésirables parfois mortels, interactions médicamenteuses, hospitalisations inappropriées, etc.). Elle évoque le gavage et la gabégie. Elle évoque les liens d’intérêts coupables du monde de la médecine avec l’industrie, liens que cette dernière contracte en permanence avec les (…) -
Le Formindep répond à la Direction Générale de la SantéPublié le jeudi 13 mars 2014
Le Formindep a été récemment sollicité par la Direction Générale de la Santé (DGS) pour donner son avis sur un projet de décret modificatif du décret dit Sunshine Act. Ce projet continue à vider de son contenu la loi Bertrand du 29 décembre 2011 qui était sensée donner des réponses efficaces pour que le scandale du Mediator® ne se reproduise jamais. Manifestement le ministère de la santé n’a pas retenu la leçon, il protège davantage les intérêts des firmes pharmaceutiques que ceux de la santé publique.
Nous publions ici les commentaires adressées par le Formindep à Madame Catherine CHOMA sous directrice de la politique des produits de santé à la DGS -
Surdiagnostic et dépistage du cancer du seinPublié le mercredi 5 octobre 2011
Un surdiagnostic est un diagnostic par excès. Un surdiagnostic de cancer est le diagnostic d’une prolifération cellulaire considérée comme pathologique à l’examen au microscope, mais qui n’aurait jamais eu de conséquence sur la santé du patient [1]. Ce phénomène résulte d’une confusion entre cancer histologique et maladie cancéreuse .
Commentaires
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dimanche 27 janvier 2013 - par cla2145
Repondre
cancer du sein et son suivi
Bonjour,
Après plusieurs examens : mammo, RIM, prélèvement, on m’ a découvert un petit cancer du sein 5 mm et on m’a opérée en juillet 2011 , 30 séances de radiothérapie et depuis octobre 2011 traitement par arimidex. Au debut , pas de problèmes mais depuis 2 , 3 mois : perte de cheveux , douleurs un peu partout , déprime. Voici 10 jours me sont apparues de fortes douleurs dans les articulations des orteils.Je ne peux plus marcher alors que je fais de la marche régulièrement . Le radiothérapeute dit que c’est Arimidex qui fait celà .Il m’a donné à la place aromasine, je lui ai dit que si celà n’allait pas mieux, j’arrêtais les traitements à prendre pendant 5 ans .Quand pensez vous ? Faut il accepter de souffrir pendant 5 ans ?
Je voudrais avoir votre avis Merci d’avance
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mercredi 30 janvier 2013 - par administrateur
Repondre
cancer du sein et son suivi
Madame,
Merci pour l’intérêt que vous portez à notre association.
Il ne nous appartient pas de répondre normalement à votre demande qui relève d’un problème de santé et non de formation ou d’information médicale.
En tant que médecin généraliste moi-même, je relève de votre mail une réflexion fondamentale : laisser au patient le choix ou le droit de prendre le risque d’arreter un médicament aux effets indésirables pénibles au regard de sa maladie. Et ma réponse est claire et vous rejoint peut-être : oui, vous avez le droit de prendre cette décision et non de subir celle des autres, même si ces autres sont des médecins, aussi compétents soient-ils. Un soin se partage entre celui qui le délivre et celui qui en bénéficie. Je ne peux donc que vous conseiller d’en discuter ensemble, avec votre médecin traitant et tous ceux qui vous suivent pour décider si le risque de nuire à votre état de santé en developpant à nouveau la maladie parce que vous aurez arreté un médicament est supérieur à celui de dégrader votre état de santé pendant plusieurs années à cause de ce produit. En d’autres termes, le risque de refaire un nouveau tout petit cancer plus tard quand on ne prend plus de médicament est-il plus important que celui d’en refaire un tout en étant patraque pendant plusieurs années ? Et de quelle taille est cette différence ?
En espérant vous avoir un peu aidé, je vous souhaite bon courage dans votre démarche réflexive.
Bien à vous
Thierry Gourgues
secretaire@formindep.org
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dimanche 27 janvier 2013 - par cla2145 Repondre
Bonjour,
Après plusieurs examens : mammo, RIM, prélèvement, on m’ a découvert un petit cancer du sein 5 mm et on m’a opérée en juillet 2011 , 30 séances de radiothérapie et depuis octobre 2011 traitement par arimidex. Au debut , pas de problèmes mais depuis 2 , 3 mois : perte de cheveux , douleurs un peu partout , déprime. Voici 10 jours me sont apparues de fortes douleurs dans les articulations des orteils.Je ne peux plus marcher alors que je fais de la marche régulièrement . Le radiothérapeute dit que c’est Arimidex qui fait celà .Il m’a donné à la place aromasine, je lui ai dit que si celà n’allait pas mieux, j’arrêtais les traitements à prendre pendant 5 ans .Quand pensez vous ? Faut il accepter de souffrir pendant 5 ans ?
Je voudrais avoir votre avis Merci d’avance
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mercredi 30 janvier 2013 - par administrateur Repondre
cancer du sein et son suiviMadame,
Merci pour l’intérêt que vous portez à notre association.
Il ne nous appartient pas de répondre normalement à votre demande qui relève d’un problème de santé et non de formation ou d’information médicale.
En tant que médecin généraliste moi-même, je relève de votre mail une réflexion fondamentale : laisser au patient le choix ou le droit de prendre le risque d’arreter un médicament aux effets indésirables pénibles au regard de sa maladie. Et ma réponse est claire et vous rejoint peut-être : oui, vous avez le droit de prendre cette décision et non de subir celle des autres, même si ces autres sont des médecins, aussi compétents soient-ils. Un soin se partage entre celui qui le délivre et celui qui en bénéficie. Je ne peux donc que vous conseiller d’en discuter ensemble, avec votre médecin traitant et tous ceux qui vous suivent pour décider si le risque de nuire à votre état de santé en developpant à nouveau la maladie parce que vous aurez arreté un médicament est supérieur à celui de dégrader votre état de santé pendant plusieurs années à cause de ce produit. En d’autres termes, le risque de refaire un nouveau tout petit cancer plus tard quand on ne prend plus de médicament est-il plus important que celui d’en refaire un tout en étant patraque pendant plusieurs années ? Et de quelle taille est cette différence ?En espérant vous avoir un peu aidé, je vous souhaite bon courage dans votre démarche réflexive.
Bien à vous
Thierry Gourgues
secretaire@formindep.org