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L’impact de la torture sur l’obtention d’aveux est limité
Voici le texte d’un article signé de Yves Mamou, paru dans Le Monde du 12 avril 2008 daté du 13 :
L’impact des visiteurs médicaux sur les dépenses de santé est limité
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Cet article a fait l’objet d’une discussion animée sur la liste de diffusion du Formindep. Cette discussion a abouti à la rédaction d’un article de même valeur informative, mais sur un autre thème, que nous proposons à notre tour au journal le Monde :
L’impact de la torture sur l’obtention d’aveux est limité
« Les militaires américains, qui dépensent 3 milliards d’euros par an pour lutter contre le terrorisme, subissent régulièrement les foudres des associations de défense des droits de l’homme du fait de leur usage de la torture.
Une étude menée par la CIA, leader mondial de la lutte contre le terrorisme, auprès d’un panel de 1000 militaires américains, a tenté d’analyser la pression exercée par la torture sur les aveux. L’étude révèle que cette pression tend à se réduire : entre 2005 et 2007, le nombre de séances de torture a chuté de 10 %.
Les comportements des militaires vis-à-vis de la torture vont du simple au décuple : un quart du panel limite le nombre de séances par prisonnier à 54 par an, tandis qu’un peu plus de 15 % en pratique 10 fois plus. Un prisonnier sur deux est torturé entre 5 et 10 fois par semaine.
Plus le militaire est favorable à la torture, plus son inventivité sera large : 360 supplices distincts utilisés sur trois mois, contre 311 pour un militaire qui aura choisi de restreindre les séances de torture.
Cette capacité à varier les techniques des uns est corrigée par le fait qu’ils ne générent pas plus de douleur : quel que soit le militaire ou le prisonnier, " le nombre de procédés de torture utilisé par prisonnier ne dépasse pas en moyenne 3,5 par séance ", note Jean-Claude Labaignoire, directeur de la CIA. Mais plus le militaire pratique la torture, plus il utilise des "supplices plus modernes ", pas "banals " et plus coûteux pour l’armée. A Guantanamo, un militaire ouvert à la torture utilisera 57 % de supplices inventés après 2001, contre 52,4 % pour un militaire moins ouvert.
Le surcroît d’aveux obtenus par les militaires ouverts à la torture reste toutefois limité : le nombre moyen de renseignements obtenu sous la torture et par séance et par prisonnier est d’environ 31 pour le militaire à 54 séances de torture par prisonnier et par an. Mais plus de la moitié des militaires pratiquent entre 250 et 584 séances de torture par an : le nombre de renseignements obtenus est alors de 35,1 par prisonnier.
Yves Gobtout »
[(image|=={image}|et{|non}|oui) ][(image|=={image}|et{|oui}|oui)CEGEDIM se présente comme le "leader mondial" de la gestion des relations des firmes pharmaceutiques avec leurs clients que sont les médecins, spécialiste de la gestion des données médicales à l’usage des visiteurs médicaux de l’industrie pharmaceutique.
Alors... travail de journaliste vérifiant les informations et les remettant dans leur contexte à propos d’un document de communication marketing ou "simple réécriture d’un communiqué de presse d’entreprise", comme l’écrit un abonné du journal sur le Forum Internet du Monde
" ?
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