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Dépistage organisé du cancer du sein
Un dépistage inadapté au génie évolutif de la maladie, condamné à l’inefficacité.- Démystifier le diagnostic précoce par la mammographie

Effets indésirables mortels et cancers induits par radiothérapie des cancers du sein surdiagnostiqués en France
Intervention de Bernard JUNOD aux Preventing Overdiagnosis Conferences 2014

Preventing Overdiagnosis a proposé en septembre dernier au centre de l’Evidence-Based Medicine du département des sciences de la santé en soins primaires de l’Université d’Oxford, sa deuxième édition de réflexion trasndisciplinaire sur la prévention des surdiagnostics, l’objet étant de tout faire pour que reculent les risques désormais connus de la surmédicalisation dont le dépistage organisé du cancer du sein est une composante (“Winding back the harms of too much medicine”).
C’est l’ancienne présidente du Collège royal de médecine générale de Londres, Iona HEALTH, auteure d’un remarquable éditorial dans le BMJ de juin 2009 sur ses propres choix [1], qui a ouvert cette année ces rencontres internationales.
Bernard JUNOD y a présenté ses conclusions sur les effets indésirables mortels et les cancers induits par radiothérapie des cancers du sein surdiagnostiqués sur trois régions françaises de 1980 à 2010.
Voici le diaporama traduit en français de son intervention,
ainsi que les versions sous-titrées en français et intégralement téléchargeables [2] :
de la conférence en version haute définition (format mpeg4 - 1,22 Go) par ici
de la conférence en version allégée (format mpeg4 - 97,2 Mo) par là
du débat qui a suivi (format mpeg4 - 193 Mo) par là encore [3]
La conclusion de son intervention est une porte ouverte à la réflexion sur les moyens de parvenir à mesurer ce surdiagnostic nuisible à la santé des femmes, grâce à la mise en place d’une surveillance active des tumeurs soupçonnées par la mammographie. Cette réflexion a été l’objet d’un atelier de travail dont nous vous proposons ici le diaporama en version française :
Fruit de la réflexion longue et persévérante de Bernard JUNOD, la surveillance active de certaines images douteuses repérées dans le cadre du dépistage organisée du cancer du sein à l’aide d’autres imageries non agressives (mammographie et/ou échographie et/ou IRM) est une alternative honnête et raisonnable à la protocolisation irréfléchie de tant de biopsies qui produisent actuellement en France plus de 100 surdiagnostics de cancers du sein par jour.
Bernard JUNOD s’est éteint le 24 novembre 2014.
[1] It is not wrong to say no :
http://www.bmj.com/content/338/bmj.b2529.full (traduction ici)
[3] Grand merci à Françoise et Yves Tourmen pour leur aide précieuse pour la traduction des questions/réponses
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