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Santé, le trésor menacé
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Dépistage organisé du cancer du sein
Un dépistage inadapté au génie évolutif de la maladie, condamné à l’inefficacité.- Démystifier le diagnostic précoce par la mammographie

Dépistage du cancer : "surdiagnostic" et logiques institutionnelles
Le dépistage augmente le repérage de pseudo-cancers que
l’examen microscopique ne peut distinguer d’un cancer évolutif.
Le « surdiagnostic » nuit à la santé des gens et à l’acquisition de connaissances sur cette maladie. Face à ce phénomène connu depuis plusieurs décennies, les institutions impliquées dans la recherche et les soins adoptent des logiques potentiellement conflictuelles.
Voici, à toutes fins utiles, le texte d’un exposé que j’ai récemment présenté à la Faculté de médecine de Rennes. [1]
Plusieurs échos me sont parvenus d’enseignants et de chercheurs en santé publique ainsi qu’en oncologie. Ils ont tous été positifs.
Bonne lecture et merci de vos réactions
[1] le 2 décembre 2005
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vendredi 30 octobre 2009 - par L’AZOU Repondre
Dépistage du cancer : "surdiagnostic" et logiques institutionnellesDepuis ton intervention à Guichen j’ai continué à me renseigner sur le surdiagnostic et j’ai trouvé effectivement des ouvrages qui vont dans ton sens. En ce qui concerne le cancer du sein le dépistage avant 50 ans est déconseillé. Après 50 ans le bénéficice semble possible. Pour le cancer de la prostate le dépistage est inutile. Merci de cet éclairage et bonne poursuite de ton action à la retraite.
Jean Julien-
samedi 31 octobre 2009 - par Bernard Repondre
Dépistage du cancer : "surdiagnostic" et logiques institutionnellesTon commentaire, indépendant d’a priori médicaux, politiques ou économiques ne peut mieux concorder avec l’esprit du FORMINDEP. La médecine s’est souvent emballée dans des pratiques exploitées pour des intérêts différents de la santé des gens.
Comme tu le dis, il n’y a pas d’argument scientifique pour défendre le dépistage du cancer du sein avant 50 ans. Cependant,Gordon Brown a récemment proposé de l’instaurer pour des raisons purement démagogiques (il a besoin de voix !).
Mon texte ne parle pas des effets secondaires nocifs des traitements des surdiagnostics. Des publications vont bientôt montrer qu’ils invalident le dépistage du cancer du sein.
Bernard
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